Pas très spectaculaire dans le jeu, voir ennuyeux, et d'un niveau technique médiocre, ce quart de finale retour de Ligue des champions s'est tout de même distingué par des rebondissements inédits. Tout a commencé à l'annonce des compositions d'équipes. Très peu adepte d'innovation, Laurent Blanc a surpris son monde en optant pour un 3-5-2 venu de nul part, avec Aurier en défenseur central et Van der Wiel sur le côté droit ! Malgré les blessures (Verratti) et les suspendus (David Luiz et Matuidi), ce choix reste incompréhensible car le PSG version Blanc a toujours été bâti sur l'immuable 4-3-3. D'autant que des joueurs qui étaient écartés des plans (Van der Wiel), en manque de confiance (Aurier) ou malmenés par le staff ces dernières semaines (Marquinhos) sont titulaires et un Lucas Moura, en pleine forme, est laissé sur le banc. Pourquoi donc changer lors du match le plus important de la saison ?Un PSG à contre temps...
Forcément, lorsqu'un système n'est pas travaillé en situation de match, les joueurs manquent d'automatismes et cela s'est vérifié tout au long de la rencontre. Trop lent et en manque de repères, les Parisiens ont été dans l'incapacité de se montrer dangereux en première période, à l'exception d'un coup-franc d'Ibrahimovic (17'). A la demi-heure de jeu, une approximation de la défense francilienne profite à Sergio Agüero qui se fait faucher dans la surface par Kévin Trapp (29'). Le " Kun " a l'occasion de mettre City sur une voie royale mais, à la plus grande joie de Blanc, son pénalty passe à côté de la cage de Trapp. Quelques minutes plus tard, alors que l'on croyait l'attaquant argentin de City blessé (35'), c'est en faite Thiago Motta qui est obligé de céder sa place à Lucas pour une douleur à la cuisse (44'). Ce changement très offensif est surtout synonyme de réorganisation en 4-3-3 avec... Marquinhos au milieu de terrain.... qui n'arrive pas à inquiété City
Le changement de système et la rentrée de Pastore (60') a fait du bien au joueur de la capitale, même si il n'a pas tout changé. En effet, à part le face-à-face de Cavani contre Hart (80'), le Paris-SG ne s'est procuré aucune occasion dans le jeu. Etincelant en Ligue 1, "Ibra" a, encore une fois, prouvé qu'il avait un blocage psychologique dans les grand match, à l'inverse de Cristiano Ronaldo, auteur dans le même temps d'un triplé face à Wolfsburg (3-0). Hier soir, à l'exception de deux coup-francs (17', 47') et d'un but hors-jeu (85'), Zlatan a traversé le match tel un fantôme.
De Bruyne crucifie les Parisiens
Et ce qui devait arriver arriva. Incapable de faire la différence, le Paris-SG se fait punir par Kevin De Bruyne à la 76ème minute. D'une très belle frappe, le jeune Belge parvient à tromper Trapp et détruire les espoirs parisien (1-0, 76'). Avec deux buts à inscrire en moins de quinze minutes et vu le jeu proposé, la messe était dite pour les Parisiens.
Se remettre en question
Cette nouvelle élimination en quart de finale de la Ligue des champions (quatrième année de suite) est un véritable échec pour le Paris-SG. Opposé à une formation de Manchester City prenable, les joueurs et l'entraîneur de la capitale ont complètement déjoué. Maintenant, il va falloir tourner la page avec plusieurs joueurs cadres (Ibrahimovic, Motta, Maxwell...) pour que le PSG rentre dans une nouvelle ère et puisse viser les demi-finales de Ligue des champions la saison prochaine.
Marquinhos sur beIN SPORTS : "Dans cette compétition, ce sont les détails qui font la différence" #MCIPSG https://t.co/7EXJxko7uh— beIN SPORTS (@beinsports_FR) 12 avril 2016
Quart de finale retour de ligue des champions :
Manchester City - Paris-SG : 1-0
Real Madrid - Wolfsburg : 3-0
Atlético Madrid - FC Barcelone :
Benfica - Bayern Munich :
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